"On voyage pour changer, non de lieu, mais d'idées". Cette citation de l'immortel Hippolyte Taine caractérise assez bien l'idée actuel du voyage comme échappatoire du quotidien à même de réanimer notre créativité. Stefan Sagmeister et son "Power of Time off" ou Matt Daniels & Joy Daniels avec leur film Wanderlust, quelque soit votre destination, voyager c'est "se taire, écouter et comprendre" (pour reprendre les mots de Paul Morand).
Christian Andersen, apprenti artiste originaire d'Odense (Danemark), a profité d'une escapade aux USA pour revisiter l'esthétique urbaine de New-York. Sa réalisation, deux minutes d'instants new-yorkais, reflète cette fois-ci la diversité culturelle vu du point de vue urbanistique.
Un court captivant qui vous incitera certainement à ouvrir les yeux lorsque vous foulerez le bitume new-yorkais. Et quelque soit le lieu de vos prochains "time-off", observer le paysage et laisser vos Lonely planets à l'hôtel.
L'art est l'une de ses "plateformes" capables d'intéresser et rassembler les individus, à l'image entre autres du sport, de la musique ou de la cuisine. De nombreuses marques utilisent une démarche artistique pour atteindre certaines cibles, offrir une communication sensée et différente ou encore mettre en avant leur ADN sur un nouveau support. Par exemple, Canon en Australie, KLM en Hongrie, Stella Artois et son Ritual Project à New York ou encore Converse x Monorex à Londres ont déjà eu recours au support artistique pour promouvoir leurs divers produits.
Les vins Navarro Correas se sont prêtés au jeu du dispositif artistique public en Juin dernier à Bogota, Colombie. Afin de mettre en avant ses 6 cépages, les passants étaient conviés à participer à l'élaboration d'une mosaïque collaborative. Grâce à un sms, chacun pouvait activer le remplissage d'une case, et ainsi contribuer à la création d'un portrait de Van Gogh.
Ce dispositif participatif joue sur les couleurs pour parler de vins, mais la dimension gustative est malheureusement oubliée. Lorsqu'en magasin vient le moment inéluctable de sélectionner une bouteille de vins, la plupart des consommateurs pensent au goût.
Néanmoins, cette initiative d'Alpha 245 est un bel exemple d'ambient marketing.
N.B: une marque japonaise s'était par ailleurs déjà expérimenté au style Van Gogh en recréant l'autoportrait de l'artiste avec plus de 2000 polos.
Le court film d'animation "Fur" est un conte poétique réalisé par un groupe d'étudiants de l'Ecole des Gobelins. Sous la forme d'un apologue, "Fur" met en scène les aventures d'un homme-loup se révoltant contre la discrimination dont il est victime.
Cette très belle réalisation montre une fois encore le talent des étudiants des Gobelins, qui n'hésitent pas à revisiter les fables et paraboles antiques sous de nouveaux formats plus accessibles.
A chaque époque, son opulence. C'est à partir de ce postulat que Bryce Wymer et David Pernikoff ont réalisé l'animation "Wrights of Spring". Cette succession de moments "piqués" à travers l'histoire se veut représentative des quelques "excès et vices" des temps passés, entre péchés de gourmandises ou narcississme !
En Mars 2011, l'artiste français JR recevait le TED prize, prix destiné à encourager les talents d'aujourd'hui à présenter leur voeu pour changer le monde. C'est ainsi que le projet Inside Out était dévoilé.
Cette initiative artistique tend à décomplexer le public vis-à-vis du street art et les inciter à se réapproprier l'environnement urbain, en affichant le portrait noir & blanc d'un/une inconnu(e) ainsi qu'un message personnel du modèle. Simple et démocratique, JR souhaite transformer en oeuvre artistique ceux qui n'auraient vraisembablement aucune chance d'être un jour affiché. Bref, une action mondiale qui offre un quart d'heure de célébrité à chacun, à la vocation de propager la paix et la liberté d'expression.
De Paris à New York en passant par la Thaïlande et le Pakistan, Inside Out promeut une vision fondamentale de l'art, où une population peut s'exprimer et/ou représenter ses idéaux, aspirations en toute liberté. En cette année de changements profonds au Maghreb et Moyen-Orient, l'apparition de cette intervention artistique populaire en Tunisie a pris tout son sens, où le portrait de Ben Ali le déchû a laissé place à celui de Tunisiens. Regardez plutôt le premier documentaire révélé par JR aujourd'hui.
Pour plus d'informations sur Inside Out, visitez le site du projet ainsi que la chaîne YouTube associée.
Pour revoir l'allocution de l'artiste JR lors de la remise du prix TED, c'est ici.
Afin de promouvoir son MINImalisme, la marque MINI vient de lancer une campagne d'affichage recyclée à travers la Suisse. Utilisant les affiches précédentes, le modèle s'affiche tel un pochoir sur plus d'une vingtaine de billboard. Un dispositif simple de l'agence DraftFCB qui surfe sur la vague "recycling" reprise en coeur par certains annonceurs (Coca Cola, Electrolux etc.). Pour plus de dispositifs MINI, c'est ici.
Marcus Levine est un artiste britannique ayant offert une nouvelle définition au "pointillisme", courant artistique issu de l'impressionisme. Ses oeuvres sont caractérisées de pointillisme physique puisque l'artiste utilise les clous comme base à son travail.
Chaque réalisation requiert de 15000 à 50000 clous afin de reproduire en trois dimensions les expressions et formes humaines souhaitées par l'artiste.
Actuellement basé à Budapest, Marcus Levine vient d'achever une exposition au coeur de Londres, à la Gallery 27. Cette vidéo, réalisée par lui-même vous invite à revivre cet évènement.
La marque de marqueurs Edding a présenté il y a quelques semaines le projet Wall of Fame. Ce dispositif online invite tous les apprentis-artistes à s'approprier la gamme de marqueurs Edding pour personnaliser instantannément le tableau.
Une initiative conçue par le studio demodern en collaboration avec Kempertrautmann qui offre des nombreuses opportunités pour créer et intensifier la relation entre la marque et les graphistes, artistes utilisant ou non ses marqueurs.
Wall of Fame peut aussi s'apparenter à une oeuvre d'art crowdsourcé par des contributeurs plus ou moins doués !
N.B: si vous n'êtes pas familier avec la marque Edding, ce clip retraçe les 50 ans de ce célèbre marqueur permanent.
Moleskine est à l'image de ses marques qui ont réussi à devenir un nom usuel synonyme de mythe pour beaucoup.
Un Moleskine est une référence pour le voyageur, artiste ou quidam, qui au fur et à mesure de sa vie, partagera ses sentiments et moments intimes avec ce calepin recouvert de cuir... bien que Picasso, Appolinaire, Hemingway et consorts utilisaient des cahiers similaires comme outil de travail, non cette marque.
C'est pour satisfaire l'aspiration créative et le désir de singularité de ses fans que la marque vient de dévoiler il y a quelques jours la plateforme Artist Marketplace. Par le biais de ce site, la marque souhaite encourager la rencontre entre l'univers artistique et clients, en leur permettrant d'acheter des cahiers personnalisés par de nombreux artistes. Deux d'entre eux, les italiens Giorgio Milano et Stella Sbilenca présentent ci-dessous leurs univers, à l'instar des 85 autres créateurs présents sur la plateforme.
Cette initiative s'inscrit en parallèle des approches de mass customization. Créer une relation entre le créateur et l'utilisateur tend à renforcer la magie autour du produit, étendre l'expérience Moleskine avec une touche artistique, tout en soulignant le caractère unique et exclusif du produit. Pour tous les fans de notebooks, c'est ici
Rapprocher les utilisateurs et concepteurs apparaît une idée intéressante et pourrait être étendu à d'autres produits aussi exclusifs que communs. L'utilisateur pourrait ainsi avoir une once de singularité tandis que de nouveaux talents se dévoileraient.
Studio Shelter vient de dévoiler une de ses dernières réalisations, Ah. Réalisée à partir quelques briques Lego®, les 5 talentueux étudiants sud-coréens nous invite à une réflexion autour des comportements et couleurs.
Les concepteurs de Studio Shelter s'étaient fait connaître il y a quelques mois en réalisant un clip d'animation pour un groupe électro Cassette Schwarzenegger et leur morceau PLAY.
'A la recherche du bonheur', cela semble une belle accroche pour caractériser la tendance grandissante des marques, gouvernements & co. à mesurer et identifier ce qui rendrait les individus heureux.
Coca Cola, Zappos ou encore le premier ministre britannique David Cameron (Happiness index) ont tous plus ou moins souligné l'importance du bonheur pour les individus, mais surtout son aspect lucratif pour le business et l'économie.
L'obstacle majeur d'une telle investigation est le fait que chacun est unique et réagit différement aux possibles variables identifiées (sommeil, stress, inspiration...).
Plusieurs projets ont conceptualisé de nouvelles approches pour identifier l'immesurable.
Emotional Cities by Erik Krikortz
L'artiste suédois Erik Krikortz avait initié le projet Emotional Cities en 2007 à Stockholm avec pour objectif d'exposer instantanément le moral des Suédois sur les façades des immeubles Hötorget. Par l'intermédiaire d'une site internet, les individus pouvaient sélectionner l'émoticone la plus proche de leur état d'esprit.
Séoul (2008) et Belgrade (2010) ont elles-aussi accueilli les expérimentations urbaines de l'artiste, à des fins artistiques.
Happy by Roko Belic
Afin d'éclaircir la définition de bonheur, le réalisateur d'Happy, Roko Belic a entrepris un long voyage à travers 14 pays pour y rencontrer les individus et échanger avec leurs visions du bonheur.
Mappiness by London School of Economics.
Cartographier le bonheur, c'est l'objectif de ce projet très sérieux de la London School of Economics. L'application Mapiness incite les Britanniques à répondre quotidiennement à une série de questions.
Happy Things by Theo Watson & Kyle McDonald
Happy Things est un projet intéressant qui tend à détecter le bonheur à travers les sourires des internautes. En effet, le logiciel détectera vos sourires par le biais de la webcam puis effectuera une capture d'écran de la page web à l'origine de votre réaction.
Certaines approches s'éloignent des méthodes empiriques que beaucoup de marques utilisent pour vanter l'effet bonheur qu'elles procurent. Néanmoins, la seule certitude de ce concept est qu'il s'avère très lucratif. Pour plus d'infos sur l'aspect conceptuel, je vous recommende cet excellent article de Brainpicking
Volvo vient d'achever une série de happenings Art Session afin de présenter la nouvelle version de son modèle S60. Débuté le 9 février dernier en plein coeur de la Gare Centrale de Zurich, 10 artistes, illustrateurs ou designers ont eu l'occasion de s'approprier le support mis à leur disposition le temps d'une demi-journée.
C-Line, DAIM ou encore Yummy Industries se sont ainsi exprimés durant ces 5 jours de manifestations, ayant tous pour challenge de créer leurs propres compositions à partir de la précédente oeuvre. Afin que ces œuvres éphémères ne soient pas exclusivement réservées à de curieux passants, un clip rétrospectif de l'évènement a été d'ores et déjà réalisé à la fin de l'opération.
Une initiative intéressante qui à l'image de ce qu'a pu faire BMW pour Mini (Wash Me et KRINK) tend à offrir une certaine légitimité artistique au véhicule, à même de susciter de l'affinité chez les clients Volvo. De plus, pour un tel modèle haut de gamme, Art Session s'impose comme une initiative qui va au-delà du conventionnel et de l'austérité réservé à ce type de produits.
L'introduction du virtuel et de la réalité augmentée dans les musées a été rendue possible depuis 2004, mais il aura fallu attendre 2009 pour voir les premières expositions grand public l'utilisaient (exemple de "A future for the Past" à Amsterdam).
Fin Septembre dernier, l'un des muséums nationaux de Cracovie a redonné de l'intérêt pour sa collection d'oeuvres de peintres polonais du XIXème siècle en présentant une face cachée de quelques oeuvres. L'idée principale étant de raconter les anecdotes de ces oeuvres
Dans un premier temps, une campagne d'affichage cherchait à attirer les visiteurs en les impliquant dans l'intrigue. Ensuite, lors de leur visite au Musée Sukiennice (annexe du Musée National), des applications de réalité augmentée permettaient aux visiteurs de découvrir les secrets cachés des oeuvres. Bref, une dose de storytelling virtuel qui démode les audioguides !
Le dispositif de campagne a été élaboré par Leo Burnett Varsovie et l'agence digitale K2. Bien que l'utilisation de l'AR comme passerelle artistique ne soit pas inédite (Museum of London avec StreetMuseum et autres applis de musées etc.), il convient de souligner l'audace qu'il a fallu aux organisateurs pour mettre en place un tel dispositif.
Pour en savoir plus sur les applications de la réalité augmentée dans les musées, vous trouverez ici une vidéo très intéressante.
All Art is Advertising, but is your Advertising Art ? C'est sur cette problématique que l'AICP (organisation américaine regroupant les indépendants de la publicité) a invité à la réflexion les agences de communication américaine, dans le cadre de son festival annuel au printemps 2011.
La première réalisation, élaborée par des étudiants du VCU Brandcenter nous propose un nouveau regard sur l'un des symboles de la religion catholique: la Chapelle Sixtine. Et si la construction de cet édifice avait été imaginée par une agence de communication, voici ce que cela aurait donné !
Intéressant, non ? Vu sous cet angle-là, le Pape aurait dû déjà remporter un Lion à Cannes ! Le site Is Your Advertising Art? est disponible pour consulter les prochaines réalisations.
Constantine Konovalov, réalisateur russe spécialisé dans le stop-motion, revisite dans sa dernière création le monde féérique d'Alice aux Pays des Merveilles. Entre réel et imaginaire, redécouvrez le conte de Lewis Carroll comme pourrait le rêver les "technology savvy" d'aujourd'hui.
Pour suivre les prochaines réalisations de Constantine Konovalov, vous pouvez d'ores et déjà suivre sa chaîne Vimeo.
Entre projet artistique et évènement "pour faire parler", le "hand made" est l'une des tendances actuelles en matière d'affichage ou publicité traditionnelle. Après le Ritual Project de Stella Artois, mais avant l'outdoor de Chevrolet et l'étonnant concept pour la bière québécoise Korrigane, la marque Converse a pris d'assaut les murs de quelques villes britanniques en Novembre dernier avec le collectif Monorex.
Les effligies de quelques popstars anglaises ont été ainsi réalisées à Londres, Glasgow, Brighton et Manchester. Les représentations en Converse de Bernard Sumner de Joy Division/New Order, Alexis Taylor de Hot Chip, Joe Goddard et DJ Haus and Benz de Hot City semblent rapprocher la marque de l'univers musical très présent dans les villes citées, mais aussi faire de ces affichages des attractions artistiques, en égard à la notoriété de Monorex.
Ce type de collaborations s'avère intéressant car présentant une valeur affinitaire pour le public anglais. Mais le risque étant tout de même de voir ces dispositifs se démultiplier malgré l'absence ou le manque de sens pour des annonceurs.
Pour les fans de Converse, l'agence R/GA vient d'élaborer une application de réalité augmentée, The Sampler, vous permettant d'essayer une Converse depuis n'importe où !
Pixel Show consiste en une série de conférences sur l'art et le design regroupant de nombreux artistes internationaux à Porto Alegre, Sao Paulo, Salvador (Brésil) ou Lisbonne (Portugal).
En Octobre dernier, lors de l'évènement de Sao Paulo, l'artiste néerlandais Florentijn Hofman a élaboré l'installation Fat Monkey afin d'illustrer son intervention. Réalisée sur la base d'une structure gonfable, l'artiste a mis en scène l'icône brésilienne, la tong, grâce à un partenariat avec la marque Opanka
Cette réalisation nous invite à repenser l'utilisation de dispositifs d'ambient comme levier de promotion. Par le biais de ce sponsoring, Opanka associe son image aux valeurs de l'artiste et bénéficie de retombées médiatiques ainsi qu'en termes d'affinité avec le public. En voyant ce dispositif, je pense directement à Havaïanas, qui aurait pu donner un peu plus de sens à ses réalisations d'ambient marketing en y associant une dimension artistique.
Pour plus d'informations sur Florentijn Hofman, je vous invite à parcourir ses précédentes réalisations ici.
Baschz et Selfcontrolfreak, deux artistes visuels originaires de Rotterdam, ont initié depuis 2009 une série de projets avec une approche très collaborative. Masterpiece 2.0 invitait par exemple les visiteurs à participer durant 6 semaines à la création d'une toile puis d'un film en stopmotion. Par le biais de leurs inputs (photos, objets), le public disposait d'un contrôle sur l'oeuvre final.
A l'occasion du très récent festival Image de Rotterdam, le duo néerlandais a élaboré un second projet artistique basée sur la collaboration: ThisPlacement. Cette fois-ci, le public de l'évènement était invité à donner un objet personnel.
Chaque contributeur a par la suite obtenu une image de son objet faisant partie intégrante de ce projet vidéo. Les implications du public dans l'art apparaît comme une nouvelle voie pour l'intéresser à ces domaines que beaucoup jugent sans importance. Le crowdsourcing artistique pourrait se démocratiser très vite, à l'image du Johnny Cash Project destiné aux fans du chanteur.
Pour les intéressés, voici le résumé vidéo du projet Masterpiece 2.0
En Mai dernier, Nike et l'artiste Paul Jenkins avait convié plus de 78 artistes, designers et créatifs en tout genre pour le Nike78. Le but étant pour tous de réinterpréter une paire de chaussures avec pour seule ligne de conduite, le sport comme inspiration.
Jim Campbell, motion designer et créatif digital originaire de Manchester (UK), ne figure pas dans la liste des oeuvres conçues. Victime d'un manque de temps fatal, Jim n'a pu rendre en temps et en heure sa réalisation, mais vient de la dévoiler. Et le résultat est saisissant !
Pour réaliser LIVE, l'artiste a notamment parcouru l'Europe durant l'été dernier avec la paire de baskets Nike offerte pour Nike 78: Manchester, London, Paris, Nice, Genova, Milan, Zurich, Frankfurt, Bruxelles, Edinburgh et Nairn (Ecosse) comptent parmi ces lieux.
Envie d'en savoir plus sur Jim Campbell, voici son blog et la chaîne Vimeo où il présente ses récentes réalisations.
Toutes les marques semblent vouloir de la projection 3D, dispositif urbain éphémère qui une fois relayé, fera parler d'eux sur Internet. Samsung, BMW, Absolut, ces marques ont un lien plus ou moins prononcé avec l'art, mais peuvent être liées à un tel évènement par le caractère d'innovation, de technologie, de design, de tendances.
Bref, tout cela pour vous dire que la marque de dentifrice Sensodyne s'est elle-aussi essayée à la projection 3D, à l'occasion de la très récente Nuit Blanche de Toronto, le 2 Octobre dernier.
Le dispositif a été conjointement mis au point par l'agence Grey Canada et Tantrum Design pour l'annonceur. De plus, afin de ne pas gêner la population, le son de l'évènement était uniquement disponible par téléphone mobile.
J'ai un peu de mal à distinguer le rapprochement avec le produit, si ce n'est le déferlement de vagues blanches que j'assimilerai à l'action des éléments actifs sur nos dents. Bémol: l'expérience, si expérience il y a, apparaît mitigée par l'absence de support sonore.
Cette action doit enfin être regardée comme une opération sans lendemain, un effet d'aubaine à l'occasion d'une manifestation culturelle.