Et pendant ce temps-là, les anti-pubs...

Question intéressante du Samedi: de quelles manières les collectifs anti-pubs étendent leur influence sans recourrir à ce qu'ils critiquent ? Exemple français, les déboulonneurs. Ce collectif, qui a débuté ses activités en 2005, s'est développé dans de nombreuses villes de province afin d'attirer l'opinion publique sur l'augmentation continuelle des messages publicitaires dans l'espace urbain... Tagguer les panneaux publicitaires, arracher certaines affiches, réinterpréter les campagnes du moment etc. tous les moyens d'action non violents sont bons...

Néanmoins, si l'on joue sur les mots... Les déboulonneurs n'utilisent-ils pas les mêmes outils que leurs 'diaboliques ennemis'... J'énumère:

manifestations dans les rues pour attirer l'attention = street marketing messages taggés n'importe où = buzz marketing / brand placement supports video disponibles sur le Web / Blogs etc. = Marketing Viral bénéfices des articles de presse internationaux, interviews = Buzz...
organisation de mobs...

...Les Britanniques, précurseurs en la matière, ont lancé le concept de Subvertising (mix de subversion et advertising) et certains groupes mettent à l'honneur la créativité de leurs membres pour repenser les divers slogans publicitaires...

Toutes ces pratiques sont souvent caractérisées sous l'appelation de marketing social...

Ce post ne critique en aucun cas l'action des activistes (mis à part une certaine hypocrisie régnante chez certains), mais incite les futurs publicitaires à s'inspirer de la créativité de certains collectifs anglo-saxons, de prendre en considération les nouvelles méthodes pour intégrer la pub dans l'espace urbain, afin de pouvoir tendre vers un marketing (eco / social) friendly